ambulancier

L’ambulancier ou l’ambulancière est la personne qui s’occupe du transport d’un malade, d’une victime d’accident ou encore d’une personne qui a une difficulté de se déplacer vers un centre de soin. Ce professionnel est à la fois un auxiliaire sanitaire. Il prend donc en main le confort et la santé du passager jusqu’à ce qu’il se trouve entre les mains d’un autre professionnel de la santé. Mais combien est payé ce métier ? Voici ce qu’il faut savoir !

Combien gagne un ambulancier ?

Il existe deux niveaux de métier d’ambulancier dont l’auxiliaire ambulancier et l’ambulancier. Le premier assure la conduite et aide au soin alors que le second doit savoir assurer toutes les opérations nécessaires dont la conduite, l’aide et les soins. Les salaires de ces deux catégories d’ambulancier ne sont donc pas les mêmes.

En général, l’auxiliaire est un ambulancier en début de carrière. Il gagne le SMIC soit 1 210 euros. Avec de l’expérience, son gain peut atteindre 1 700 euros.

Pour l’ambulancier, son salaire mensuel brut est de 1 800 euros environ. Cela équivaut à un salaire net de 1 400 euros, pour un taux horaire brut de près de 12 euros. Chaque année, un ambulancier gagne alors un peu plus de 21 000 euros. L’ambulancier peut percevoir jusqu’à 2 200 euros bruts par mois.

Comme pour n’importe quel autre métier, l’expérience est donc essentielle lorsqu’il s’agit de prévoir le niveau de rémunération. Dans certains cas, le niveau des formations obtenues peut aussi valoriser le professionnel. Ainsi, si l’ambulancier a l’aptitude de prendre en charge des profils particuliers, il peut faire une négociation de sa rémunération.

Il faut noter cependant que le métier d’ambulancier est très rarement associé à des primes variables. Pour pouvoir prétendre à des primes de participation ou des primes d’intéressement, il faut œuvrer auprès d’une grande entreprise. Toutefois, il est possible d’obtenir un 13e ou un 14e mois de salaire. Cela dépend généralement du contrat de travail ou bien de la convention collective.

Dans la majorité des cas, les entreprises n’augurent pas de primes sur objectif. Pour qu’un ambulancier puisse obtenir un salaire plus attractif, il doit gravir les échelons de la hiérarchie. Habituellement, son gain n’est pas très évolutif.

Toutefois, comparé à il y a quelques années, le gain de l’ambulancier a évolué. En 2009, ce même métier gagnait environ 1 700 euros bruts au maximum.

A lire aussi :   Les spéculums de Cusco et l'amélioration du confort patient

salaire ambulancier

D’autres éléments qui peuvent impacter sur le salaire

Outre le statut et le niveau d’expérience de l’ambulancier, sa zone de travail peut aussi changer les donnes en matière de salaire. Dans la plupart des cas, les ambulanciers travaillant en ville œuvrent pour le compte des grandes sociétés. Dans les zones rurales, ils travaillent en tant qu’indépendant c’est à dire pour leurs comptes. Leurs gains ne sont donc pas les mêmes. Alors que le premier a un salaire fixe, le second a un gain qui varie en fonction du nombre de services qu’il rende pendant le mois. La rémunération de l’ambulancier peut aussi avoir un rapport avec la démographie de la zone. Plus, il y a de la population, plus il a de la chance de gagner mieux car les demandes augmentent.

Éléments complémentaires qui influent sur la rémunération globale

Outre le salaire de base, plusieurs composantes annexes peuvent modifier de façon notable le revenu perçu sur une année. Les heures supplémentaires, astreintes et indemnités kilométriques constituent des compléments fréquents : les gardes de nuit, les interventions le week-end ou les missions interhospitalières de longue distance donnent souvent lieu à des majorations ou à des compensations en temps (repos compensateur). L’amplitude des plannings, la répétition des trajets et les frais de déplacement impactent aussi le montant réellement disponible au salarié. À cela s’ajoutent parfois des indemnités spécifiques liées aux conditions d’intervention, comme des indemnisations pour travail isolé ou des primes pour exposition à des risques particuliers.

Par ailleurs, la valeur d’un poste ne se limite pas à la rémunération directe : les avantages sociaux et le statut jouent un rôle décisif dans le « coût total » pour le professionnel. Selon qu’on dépende d’un établissement public ou d’un employeur privé, la couverture en santé, la mutuelle, la prévoyance et la retraite complémentaire varient fortement. Des congés supplémentaires, des dispositifs de formation continue et la possibilité d’obtenir une certification professionnelle ou une spécialisation peuvent constituer des leviers d’évolution non monétaires mais précieux pour l’employabilité. Enfin, la lecture attentive du contrat, des accords d’entreprise et des modalités de négociation individuelle permet souvent d’optimiser sa rémunération globale : certaines modalités (aménagement du temps de travail, organisation des astreintes, remboursement des frais) sont négociables et contribuent à améliorer le pouvoir d’achat et la qualité de vie au travail.

Perspectives professionnelles et leviers complémentaires

Au‑delà de la rémunération immédiate, plusieurs pistes peu évoquées dans l’article permettent d’améliorer la trajectoire et la sécurisation du métier. En développant des compétences paramédicales supplémentaires (gestion d’équipements, conduite en situation dégradée, formation aux gestes techniques), un ambulancier peut accéder à des fonctions de coordination, d’encadrement ou de tutorat qui ouvrent des échelons mieux valorisés dans les grilles de classification. La mobilité géographique ou la participation à des dispositifs mutualisés (groupement d’employeurs, coopératives de transport sanitaire) constituent aussi des leviers : ils offrent une stabilité des missions et une meilleure visibilité sur le nombre de prestations, donc sur le niveau de revenus annuels.

A lire aussi :   Les bienfaits du boulgour pour la santé

Par ailleurs, intervenir sur la qualité des parcours patients et la sécurité des interventions est un vrai vecteur de reconnaissance professionnelle : participer à des audits, rédiger des protocoles locaux, animer des sessions de prévention ou prendre en charge la coordination entre structures améliore la valeur du poste dans une organisation. Ces activités, souvent peu monétisées à court terme, renforcent néanmoins l’employabilité et facilitent l’accès à des postes de responsabilité ou à des heures majorées. Enfin, la prise en compte de l’ergonomie, de la coopération interprofessionnelle et de la santé au travail (prévention des troubles musculo‑squelettiques, gestion du rythme des gardes) contribue à réduire l’absentéisme et à préserver la carrière : c’est un investissement indirect sur le pouvoir d’achat et la durabilité de l’emploi dans ce secteur exigeant.